Wokup

 

 Wok(e) up call 

L'autre soir, alors que je déambulais dans le quartier de la Grand-Place dans l'attente de bibitives retrouvailles, je me suis dit qu'il serait pas complètement con d'aller manger un truc. Décidément pas tenté par un énième durum-shoarma-andalouse-tousalat'chef (même si le libanais l'Express, tout proche, parvient souvent à obtenir mes faveurs), je me dis que je me taperais bien un petit asiat' vite fait, histoire d'allier l'agréable à l'utile.

IMG_20150629_212240Quelques mètres plus loin, j'avise sur un coin un snack d'obédience extrême-orientale, à base de jeux de mots, de meubles bichromes, et de menus rétroéclairés sur les murs. Bon, me dis-je, on est à l'orée de l'Ilôt Sacré, et qui dit Ilôt Sacré dit gros piège à touristes. Ce sera certainement pas du haut niveau, mais ça a l'air propre, pas trop cher, et surtout, c'est bien situé pour la suite de mon programme. All right, let's see.

Personnel anglophone only, why not: vu le quartier, c'est à peine étonnant. Un menu fourni mais pas trop, sans grande originalité. Quelques plats de nouilles à composer soi-même, en piochant entre aliment principal et sauces. C'est pile ce à quoi je m'attendais, donc poursuivons: ce seront 6 gyozas et un bol de nouilles au bœuf, sauce au poivre noir, option Udon en sus. Pour rincer tout ça, une bête Hoegaarden.

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Culinaria 2015: Belgium Effect

 

 Effet réussi 

Mercredi, c'était l'avant-première de Culinaria 2015 à Tours & Taxis. Si vous faites partie des fidèles de Foodtales, vous savez déjà que c'est un événement qu'on a plutôt à la bonne. Le principe est toujours le même: réunir un bon paquet de chefs talentueux et / ou étoilés, des amateurs de bonnes tables, des artisans du goût (et quelques grandes enseignes pour la bonne mesure du sponsoring), secouer et servir. Chaque soir, 2 menus au choix dont chaque service est concocté par un chef différent. Le tout pour une centaine d'EUR, vins, apéros entremets et tutti compris. Un très bon moyen de faire un tour d'horizon des meilleurs chefs de Belgique avant, why not, de s'offrir le plaisir d'une soirée à leur table.

Ne reculant devant aucun sacrifice, nous sommes donc allés au devant de cette nouvelle édition afin de vous en ramener nos impressions. Pour l'occasion, ma wingmate se prénommait Marie, une amie (presque) aussi gourmande et épicurienne que moi. Et voici ce qu'on en aura retenu de notre soirée.

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L’Air du Temps **

 

 Un parfum d'exception 

Dans mon dernier article, je me lançais dans un parallèle hasardeux entre téléphonie et cuisine. Tant qu'à faire, poursuivons: de la même façon que certains geeks sont des inconditionnels de Samsung ou de purs fanboys d'Apple, il est des amateurs de bonne chère qui ont leurs idoles. Parmi les miennes, Sang-Hoon Degeimbre figure en bonne place: chef wallon d'origine coréenne, et probablement l'un des plus grands talents que compte la Belgique, c'est aussi et surtout le fondateur de l'Air du Temps, l'un des tout premiers restaurants gastronomiques que j'ai vraiment pu apprécier (passé cet âge étrange appelé adolescence, où l'on se retrouve à de très bonnes tables sans devoir débourser le moindre centime, tout en considérant cela comme une épreuve).

Si la cuisine de San Degeimbre m'a toujours séduite, c'est parce qu'il possède un ensemble de qualités rares, une générosité et une passion qui constituent l'essence même de la gastronomie, et qui se retrouvent dans les moindres détails de l'expérience que représente un dîner chez lui. Attentif aux nouveaux défis de la cuisine, au développement durable, à la mise en valeur du terroir et de nos régions, entrepreneur ultra-dynamique, co-fondateur du collectif Génération W, ce n'est pas un hasard si le Chef est de tous les événements gastronomico-culinaires que compte notre pays, comme par exemple - ô joie - l'inauguration de Culinaria 2015 qui aura lieu dès demain (et à laquelle Foodtales répondra évidemment présent !).

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