Le Mangeoire

 

 Gai comme un pinson 

Dans l'un des derniers romans de Tonino Benacquista, l'un des rares auteurs dont j'achète chaque nouvel ouvrage les yeux fermés, dans l'un de ses romans donc, le héros, écrivain anglophone expatrié, cherche à comprendre le sens de certaines expressions françaises, et en particulier celle qui tente de nous convaincre que le karma existe: "A quelque chose, malheur est bon".

Pour le coup, cet extrait littéraire sonnait pour moi comme une prophétie, puisque pas plus tard que deux jours après, je me dirigeais vers ma chère Table pour me procurer mon casse-dalle quotidien. A l'approche, bruits de disqueuse, poussière, et surtout étals vide. What the f*** ?

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La Table Food & Games

 

 Eat, Play, Love 

Le parcours d'un gastronome, ça ressemble parfois à une relation de couple: entendez par là qu'il est facile de se laisser tourner la tête par la nouveauté et l'originalité, au risque de négliger ceux dont la présence, pourtant essentielle, a fini par s'installer dans la discrète habitude du quotidien. En l'espèce, votre serviteur ne fait pas exception à la règle, et si je m'enflamme parfois pour de nouvelles gargotes, quitte à me mettre au clavier le jour même de la trouvaille, j'en oublie parfois souvent de parler des adresses que je fréquente avec la régularité d'un métronome.

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La Sardine du Marseillais

On pourrait écrire des historiographies sur l'art et le symbole du lunch: bulle de détente et de plaisir qui s'immisce invariablement dans l'aliénante litanie des obligations professionnelles, tels les irréductibles filaments argentés qui parviennent jusqu'à nous même au plus gris de la morte saison.

Oué fieu ! Et pourtant, pour la plupart d'entre nous, le repas du midi c'est souvent: un mauvais sandwich / payé cher et vilain / avalé en deux temps / oublié en trois mouvements. Bref, l'antithèse de la gastronomie, et tout ce qu'on déteste.

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