L’Air du Temps **

 

 Un parfum d'exception 

Dans mon dernier article, je me lançais dans un parallèle hasardeux entre téléphonie et cuisine. Tant qu'à faire, poursuivons: de la même façon que certains geeks sont des inconditionnels de Samsung ou de purs fanboys d'Apple, il est des amateurs de bonne chère qui ont leurs idoles. Parmi les miennes, Sang-Hoon Degeimbre figure en bonne place: chef wallon d'origine coréenne, et probablement l'un des plus grands talents que compte la Belgique, c'est aussi et surtout le fondateur de l'Air du Temps, l'un des tout premiers restaurants gastronomiques que j'ai vraiment pu apprécier (passé cet âge étrange appelé adolescence, où l'on se retrouve à de très bonnes tables sans devoir débourser le moindre centime, tout en considérant cela comme une épreuve).

Si la cuisine de San Degeimbre m'a toujours séduite, c'est parce qu'il possède un ensemble de qualités rares, une générosité et une passion qui constituent l'essence même de la gastronomie, et qui se retrouvent dans les moindres détails de l'expérience que représente un dîner chez lui. Attentif aux nouveaux défis de la cuisine, au développement durable, à la mise en valeur du terroir et de nos régions, entrepreneur ultra-dynamique, co-fondateur du collectif Génération W, ce n'est pas un hasard si le Chef est de tous les événements gastronomico-culinaires que compte notre pays, comme par exemple - ô joie - l'inauguration de Culinaria 2015 qui aura lieu dès demain (et à laquelle Foodtales répondra évidemment présent !).

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Anova Precision Cooker


La technologie, ça reste le meilleur moyen de se prendre la roue du temps en pleine tronche et de travers (oui, ça fait plus mal). Exemple: il y a à peine dix ans de ça, un GSM avec écran couleur c'était un truc rare, un peu gadget et cher. Aujourd'hui, le moindre smartphone premier prix affiche plus de nuances de couleurs que l'oeil humain ne peut en percevoir. En fait, est-ce qu'il existe encore seulement des téléphones avec écran monochrome ? Probablement pas, à part dans les boutiques pour hipsters. Mais je m'égare. Ce qui s'applique à la téléphonie s'applique aussi à la cuisine: hier, il fallait quelques biftons en poche et une table dans un étoilé Michelin pour espérer découvrir les évolutions de la gastronomie: après le moléculaire et son lot de chichis pas toujours de bon aloi, on est revenus à la base des produits, à des techniques qui permettent de les cuisiner tout en les respectant. Notamment, la cuisson basse température.

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La quête de l’œuf parfait – Episode II

PA260705Résumé des épisodes précédents: perdu dans sa modeste cuisine (même pas équipée d'un bain thermostatique, la honte), L. tentait désespérément de retrouver le goût de l’œuf parfait auquel l'avait initié, il y a de ça bien des années, le grand sensei Degeimbre. De lectures en expérimentations, il avait mis au point un protocole de test visant à évaluer ses différentes tentatives. Sa première expérience, basée sur un départ eau froide et bien que satisfaisante, était encore loin du résultat escompté. C'est alors qu'écoutant les sirènes des forums des vastes plaines des Internets, il décida changer d'approche, avec une autre recette largement vantée comme étant "IN-FAIL-LIBLE" (notamment par Paulette, guide touristique dans l'Aisne). L. allait-il enfin toucher du doigt l'accomplissement, en réalisant le Saint-Graal de l’œuf, le Ying et le Yang du jaune et du blanc ?

La réponse dans cet épisode d’œufs.

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