L’Air du Temps **

 

 Un parfum d'exception 

Dans mon dernier article, je me lançais dans un parallèle hasardeux entre téléphonie et cuisine. Tant qu'à faire, poursuivons: de la même façon que certains geeks sont des inconditionnels de Samsung ou de purs fanboys d'Apple, il est des amateurs de bonne chère qui ont leurs idoles. Parmi les miennes, Sang-Hoon Degeimbre figure en bonne place: chef wallon d'origine coréenne, et probablement l'un des plus grands talents que compte la Belgique, c'est aussi et surtout le fondateur de l'Air du Temps, l'un des tout premiers restaurants gastronomiques que j'ai vraiment pu apprécier (passé cet âge étrange appelé adolescence, où l'on se retrouve à de très bonnes tables sans devoir débourser le moindre centime, tout en considérant cela comme une épreuve).

Si la cuisine de San Degeimbre m'a toujours séduite, c'est parce qu'il possède un ensemble de qualités rares, une générosité et une passion qui constituent l'essence même de la gastronomie, et qui se retrouvent dans les moindres détails de l'expérience que représente un dîner chez lui. Attentif aux nouveaux défis de la cuisine, au développement durable, à la mise en valeur du terroir et de nos régions, entrepreneur ultra-dynamique, co-fondateur du collectif Génération W, ce n'est pas un hasard si le Chef est de tous les événements gastronomico-culinaires que compte notre pays, comme par exemple - ô joie - l'inauguration de Culinaria 2015 qui aura lieu dès demain (et à laquelle Foodtales répondra évidemment présent !).

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LaFourchette.be + Puerta Nueva, chronique d’un naufrage inattendu

UPDATE - 6 mars: suite à l'article ci-dessous, nous avons rapidement été contactés par un responsable de LaFourchette.be. Celui-ci nous a fait savoir que l'action avait déjà enregistré plus de 7.000 réservations et qu'il s'agissait du premier couac auquel ils étaient confrontés, tout en déplorant l'incident qui serait dû à un problème de gestion et de communication interne au Puerta Nueva: celui-ci participe en effet bel et bien au Festival de la Gastronomie. En compensation du désagrément causé, et outre le remboursement du montant de la promotion, le responsable du site nous a proposé un geste commercial, sous forme d'une réduction à  valoir sur une prochaine réservation. Bref, si on regrette le manque de professionnalisme du restaurateur, on peut en revanche saluer celui de LaFourchette. Dossier classé, merci à eux !

Chez Foodtales, y a une chose qu'on déteste au moins autant que la mauvaise bouffe, c'est le consensualisme et le politiquement correct. Même si on privilégie une approche positive et que l'on évite le bashing gratuit, pas question de se censurer ou de faire l'impasse sur les expériences moins heureuses de notre parcours gastronomique. Vous l'aurez compris, voici un billet en forme de coup de gueule plutôt que de coup de cœur.

Rappel des faits: lundi, je me réjouissais du lancement du Festival de la Gastronomie par LaFourchette.be, et ouvrais les hostilités avec une réservation le soir-même chez le très sympathique Fils de Jules. Bonne soirée, bon dîner, et rien à redire sur l'organisation; comme le dirait ce cher Hannibal (non pas Lecter, l'autre): "I love it when a plan comes together".

Las, après la soirée d'hier, je me dois de sérieusement tempérer mon enthousiasme de début de semaine.

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Beijingya

 

 Bien manger, c'est pas chinois... 

A Bruxelles, des restos chinois, on en trouve à la pelle. Des restos chinois où l'on mange bien, c'est déja moins simple. Et les bons restos chinois qui proposent une cuisine authentique, c'est carrément pas gagné. Pourtant, en cherchant bien on en trouve: le Beijingya, dans le quartier Sainte-Catherine, fait partie de ceux-là. C'est d'ailleurs un peu l'archétype de l'adresse "qui paie pas de mine", que l'on garde un peu jalousement et que l'on partage avec ses amis le jour où on a envie de leur faire plaisir.

Et voilà ficelé le scénario de ma dernière visite: une après midi thermale avec des amis, une proposition de gueuleton pour clôturer la journée et l'envie de cuisine chinoise de l'un des protagonistes, il n'en fallait pas plus - mais pas moins non plus - pour nous retrouver au lieu-dit. On a beau être en pleine semaine, une veille de réveillon, je propose de réserver. Bien m'en a pris. A notre arrivée, deux ou trois groupes essaient de s'inviter: désolé messieurs dames, il faudra au moins 45 minutes d'attente. C'est que l'endroit compte nombre de fidèles - dont un paquet de clients d'origine asiatique, souvent un bon signe - et c'est sans surprise, tant l'essayer c'est l'adopter.

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