La Bonne Humeur

 

 Comment résister ? 

Novembre, c'est un mois en R. Et les mois en R, qu'est-ce qu'on mange Rémi ? Des moules ! Ça tombe bien, puisqu'on est un peu dans la capitale mondiale du Moules-Frites (oui, on ne s'en rend pas toujours compte mais dit comme ça, ça en impose). Et en ces heures sombres que traverse notre ville bien-aimée, il convient de revendiquer encore davantage ce qui la rend si belle et si chère à nos yeux.

Pour autant, et même à Bruxelles, les vraies bonnes adresses où déguster notre plat national ne se trouvent pas à tous les coins de rue. En tout cas, si on veut sortir des pièges à touristes et autres enseignes industrielles éponymes d'un tueur à gages de Luc Besson.

La suite, par ici»

Brasserie La Terrasse

 

 Une terrasse, et pas que ça d'ailleurs... 

Lorsque l'envie de relater ma dernière expérience culinaire me vient, j'essaye de me mettre dans les oreilles un morceau de musique en adéquation avec le lieu proposé, dans ce cas-ci j'ai tout faux, je suis parti dans une "boiler room" rythmée par Richie Hawtin qui est aux antipodes de ce que j'aurais dû écouter maintenant, genre Brassens ou Supertramp, je ne sais pas encore...

La Terrasse, la fameuse terrasse, le temple du rendez-vous des joggeurs perdus lors des 20 km de Bruxelles, cette maison faisant l'angle de la station de métro Merode dont le sponsor officiel "Duvel" trône fièrement depuis des lustres sur son dernier étage.

C'est un peu mon stam café comme dirait le grand Jojo, l'endroit que quand je vais dedans que je me sens bien zeg !

La suite, par ici»

Senzanome *

NdlR: Si vous vous intéressez à l'actualité gastronomique, vous n'aurez certainement pas loupé le déménagement du Senzanome, l'un des grands ambassadeurs de la cuisine italienne au sein de notre chère capitale. Initialement prévu pour octobre 2014, l’événement fut reporté à de multiples reprises, jusqu'à prendre des allures de Vaporware culinaire et au grand dam des fines bouches d'ici et d'ailleurs. Désespoir qui s'est depuis mué en réjouissance, puisque Nadia et Giovanni Bruno ont inauguré en juillet dernier leurs nouveaux quartiers, pile en face du Petit Sablon: l'occasion rêvée pour publier cet article, écrit il y a quelques mois, à l'époque où le duo sus-nommé officiait encore à Saint-Josse. Si ce déménagement change quelque peu la donne, gageons qu'il n'aura eu que des effets positifs sur cette très belle table (hypothèse que nous ne manquerons probablement pas d'aller vérifier dans les mois qui viennent).

 

 Une table qui a su se faire un nom 

Senzanome *Dans la vie, on a parfois des moments creux. De ceux où l'on a l'impression que rien ne va, que malgré tous nos efforts pour surnager dans l'océan de nos souçis, on est systématiquement repoussé dans les abysses par une paire de combat-shoes pointure 172. Et pourtant, même durant ces périodes, il y a parfois, de loin en loin, un rayon de soleil complètement inattendu, juste une manière pour le hasard de vous rappeler que la vie est faite de hauts et de bas, et qu'à chaque claque succède un petit ou un grand bonheur. Facétieuse providence donc, qui m'envoya un soir un coup de fil de Thomas, un ami perdu de vue depuis un moment, et désireux de m'inviter à dîner pour discuter affaires. En soi, c'est déjà cool. Connaissant mon amour de la bonne chère, le dit ami me propose - cerise sur le clafoutis - de choisir moi-même l'adresse de nos retrouvailles: j'accepte évidemment de bonne grâce et m'enquiers fissa de ce qu'il a envie de manger: "rien de trop exotique, mais j'aime assez la cuisine française ou italienne". Tranquillou, je lui propose donc quelques adresses de petits restos transalpins bien notés. Réponse: "non mais tu peux taper un peu plus haut dans le budget, on peut se faire plaisir". Tutto bene, c'est le genre de truc qu'il faut rarement me répéter.

La suite, par ici»