ligue des champions 2011 12

Déjà largement diffusé dans l'Empire romain[4], le futur backgammon s'est popularisé dans le reste de l'Europe et le Moyen-Orient, à la suite des échanges commerciaux et des diverses invasions principalement chrétiennes puis musulmanes. Ceci est rendu possible par l’utilisation de deux paires de dés, une par joueur, et par le fait que seul le joueur qui a jeté les dés est acteur sur le coup. Pour celles-ci, seules les surcases peuvent y contribuer. Dans cette situation la case no 10 est aussi appelée case du diable. Le remplissage du quadrant comportant le coin de repos du joueur adverse n’est pas réalisable du fait de l’interdiction d’occuper son coin de repos. Le coin adverse n’est jamais battu à faux, et donc si les deux coins sont occupés, aucun des deux joueurs n’a la faculté de battre celui de l’adversaire. Charpentier, Soumille, Fallavel, Guiton, Lepeintre, Lelasseux-Lafosse. Le beaver et racoon ne font pas partie des règles officielles du backgammon : il convient de se mettre d'accord sur les possibilités de redoubler avec l'adversaire en début de partie. En 1526, le cardinal anglais Thomas Wolsey ordonna de brûler tous les jeux de hasard. Si, cependant, il obtient un doublet trois fois de suite , il devra immédiatement ALLER EN PRISON . La règle « dame touchée, dame jouée Â» est de rigueur sauf si l’on a annoncé avant : « j’adoube[35] Â». « Remuer le filet Â» n'est pas une expression utilisée au jeu de trictrac. Cependant une autre définition ancienne du mot trictrac tend à renforcer l’hypothèse de l’onomatopée, trictrac étant aussi le nom donné au XVIIe siècle à une chasse à la battue : « Trictrac est, aussi, un terme de chasse et signifie une battue qu’on fait dans les bois avec grand bruit, pour faire sortir les bêtes que l’on chasse. Il ressort de cette succession chronologique de citations que rien ne vient étayer aucune des deux thèses. En 1743, Edmond Hoyle publie A Short Treatise on the Game of Back-Gammon[9] relié avec un traité du whist. Les théories statistiques indiquent que l'on ne doit pas doubler dès que l'on a 51 % de chance de gain, mais au moins 66 % (2 chances sur 3 de gagner). Malgré la présence du hasard, la stratégie y tient un rôle important. Le jeu progressant, le joueur peut ainsi prendre un avantage en battant un blot de l'adversaire depuis cette ancre, ou en tirant de grand doublets qui permettent aux pions de l'ancre de s'échapper dans un jeu de course. Aujourd’hui, incliné et cassé sont synonymes. ». Son descendant, aussi romain, appelé tabula (en) utilisait un matériel totalement identique à celui qui caractérise les jeux de tables. Quel que soit le plein, il rapporte par moyen possible, au joueur qui le réalise : Lorsqu'un joueur a rempli, si pendant le ou les coups suivants il peut conserver son plein il est tenu de le faire sous peine d’école et de fausse case. La règle de Crawford, inventée par John Crawford et couramment utilisée en tournoi, vise à rendre le jeu plus équitable pour le joueur qui mène : elle interdit d'utiliser le videau lorsqu'un des deux joueurs se trouve à un point du gain de la rencontre. Le trictrac ne semble pas avoir été joué ou très peu en dehors des salons de la haute société où il était pratiqué par les deux sexes : Le titre complet L’Excellent Jeu du tricque-trac. Bernard Laurent Soumille, dans son traité intitulé, Ces termes, issus du vieux français, témoignent de l’existence du. Le trictrac, plus rarement tric trac ou tric-trac, est un jeu de société de hasard raisonné pour deux joueurs qui se joue avec des dés sur un tablier semblable à celui du backgammon. Le multiplicateur ainsi appliqué dépasse rarement la valeur de 4, mais il n'y a théoriquement aucune limite. Son adversaire n'a alors que deux possibilités : soit il accepte – il prend –, soit il abandonne la partie en cours. Un joueur ne fait pas fausse case en touchant les dames de son adversaire. Selon Bill Robertie (en) et Kit Woolsey, le jeu de TD-Gammon était alors à la hauteur, et même au-dessus, de celui des meilleurs joueurs du monde. les règles de passage au retour n’ont pas été respectées : si un joueur a placé une dame allant seule dans son coin vide ou dans celui de l’adversaire, ce dernier ne peut pas la laisser en l’état et doit la faire rejouer légalement et ci cela n’est pas possible il la fait simplement remettre à sa place initiale laissant le joueur déplacer une autre dame. Si un joueur peut remplir par plusieurs moyens, il n’est tenu de le faire que par l’un d’entre eux, selon son choix. Les lancers de dés sont simulés par des générateurs de nombres pseudo-aléatoires. Avec l’expérience du jeu, les annonces à voix haute ne sont plus systématiques[34]. Lorsque le fichet d’un des deux joueurs a atteint le douzième trou, le tour est fini et ce joueur est gagnant. Le choix des positions des huitième et dixième points est justifié par la nécessité de toujours laisser de la place dans le tablier pour jeter les dés sans risquer de bouger les jetons. Si les deux dés ont un nombre de points identique, les deux joueurs recommencent la procédure. Dictionnaire de l’Académie française. Le backgammon est un jeu de hasard raisonné pour deux joueurs pratiqué sur un tablier avec des dés. Ouvrage essentiel pour avoir été le premier sur le sujet. — L’Excellent Jeu du tricque-trac, veuve Jean Promé, Paris, 1656, p. 6. En cas de fausse case, l’adversaire est maître de faire jouer à sa guise la dame mal déplacée. Avec un doublet, il n’est possible de déplacer au maximum que deux dames de chacune la valeur d’un dé. Le facteur multiplicateur dépendait de la méthode choisie : La dernière décrite au XIXe siècle[42] : Cette méthode intéresse davantage le jeu par le fait que le joueur en retard peut espérer jusqu’au bout réduire les gains de l’adversaire si ce n’est gagner le tour. Jusqu’alors, les tabliers à charnières étaient utilisés. Si un joueur décide de déplacer une dame du nombre total affiché par les dés, ce qui se dit jouer tout d’une, la flèche d’arrivée ainsi que la (dans le cas d’un doublet) ou au minimum une (dans le cas d’un coup simple) flèche intermédiaire ne doit pas être occupée par une ou plusieurs dames adverses. S’il lance les dés après avoir mal compté les points que lui valaient les dés précédemment joués, le joueur qui les avait lancé peut à son tour l’envoyer à l’école. Lorsqu’un joueur arrive au douzième trou sans que l’autre en ait marqué un seul, il gagne le tour bredouille. Le trictrac composait toute sa rhétorique ; Un joueur ne peut déplacer aucun pion dans le tablier tant que tous ceux qu'il a sur la barre ne sont pas remis en jeu. Toute école peut être contestée par celui qui l’a subie selon une procédure pouvant comporter deux phases : Les écoles doivent toujours profiter à celui qui ne les a pas commises sans pour autant qu’il en puisse abuser. exemple, si le résultat est 6 et 3 (noté 6-3), il doit avancer un pion de six cases et le même ou un autre, de trois cases. Elle y sera supplantée dans la première moitié du XVIIe siècle par une version plus rapide — les doublets s'y jouent alors deux fois —, appelée backgammon. Il faut avancer son fichet de douze trous pour gagner une partie de trictrac. Ainsi, par la complication de sa marche, il est tout à la fois hors de la portée des gens du commun, et d’une facile récréation pour la partie polie de la société ; également agréable aux jeunes gens et aux vieillards, au beau sexe et aux philosophes, aux savants et aux mondains […] Il est à Paris un grand nombre de personnes qui ont abandonné les dames, les échecs, les cartes, et spécialement le trictrac, pour aller passer leurs loisirs au tapis vert, ce dont elles ont à se repentir amèrement, le plus souvent toute leur vie […] Le trictrac, quoique bien plus répandu [que les dames], ne compte également que des vétérans pour principaux amateurs. ». Un joueur gagne lorsqu'il retire tous ses pions du tablier. Les dés doivent être toujours lancés dans le compartiment de droite en utilisant un cornet, une sorte de gobelet à ouverture ronde ou ovale, après y avoir été secoués au moins trois fois. LibriVox About. Plus qu'un livre de règles du jeu, il s'agit d'un traité présentant des stratégies, tactiques, ouvertures et probabilités. Sa situation proche du jeu de retour donnant plus de possibilités pour battre à vrai les dames de l’adversaire dans la table des petits jans en fait souvent la case privilégiée des débutants au trictrac en dépit des risques encourus, ce qui a amené les joueurs à lui donner l’appellation de case de l’écolier. Le trictrac a fini par ne plus être joué dans le premier quart du XXe siècle et les tabliers n’ont plus été fabriqués équipés de leurs trous, étant utilisés essentiellement pour le jeu de jacquet largement pratiqué dans les familles et les cafés jusqu’à l’avènement de la télévision vers 1960-1970. Ceci est probablement une erreur dans la représentation, la règle associée décrivant clairement pour un compartiment la bonne alternance. Quand cela échoue, on peut opter pour un « jeu de tenu », en prenant le contrôle d'une case dans le jan intérieur de l'adversaire – cette case est appelée une « ancre ». Il faut pour que le déplacement soit possible que la flèche d’arrivée ne soit pas bloquée, c’est-à-dire ne contienne pas de dame adverse. Si le premier joueur est interrompu dans sa série de douze trous par le second joueur, il n’est plus en mesure de gagner le tour bredouille. Il est interdit d’occuper le coin de repos de l’adversaire, mais il est possible de le battre. La fausse case est consommée dès l’instant ou la dame qui rompt a été touchée. La « diversification » est une tactique complémentaire consistant à placer ses pions de sorte que plusieurs nombres amenés par les dés soient utilisables. 2-Les jeux de dés : Nous jouons aussi à des jeux de dés ( addition de deux petits nombres). Ils circulent dans un sens déterminé, et selon le résultat du lancer de deux dés. Les trois trous de la bande latérale opposée ne sont pas utilisés. — Le Grand Trictrac, Giffart, Paris, 1756, p. 1. Il ne doit rompre que s’il n’a aucune autre manière de jouer. La dernière a été reprise durant un siècle dans de nombreuses éditions du recueil de règles de jeux, Les tactiques et probabilités prennent une place majeure dans le traité de Guiton qui sera cité dans. De 1634 à 1852, sept ouvrages importants sur le jeu de trictrac ont été édités et réédités pour certains avec des corrections et des ajouts. Toutes les dames portant directement dans le coin de repos adverse sont susceptibles de participer au battage, avec une restriction pour celles occupant le coin de repos du joueur. Une fois les deux dés correctement stabilisés, le joueur doit déplacer ses pions du nombre de points que chacun affiche. Le marquage des points se fait dans le tablier à l’aide des trois jetons placés initialement entre les deux talons contre la bande latérale. Dès que les dames ont été jouées et avant de jouer à son tour, l’adversaire peut marquer les points que le coup de dés lui apporte. La phase de sortie des dames est généralement traitée par les logiciels à partir d'une base de données – obtenue par ordinateur – contenant toutes les positions possibles des dames au moment de la sortie. Par contre le second joueur à marquer peut désormais le faire, et pour en témoigner il s’empare du pavillon et le place dans le trou de son fichet sur la bande des talons qui vient juste d’en être libéré. En bref, la règle demande que les joueurs étudient toutes les solutions possibles pour que les deux dés puissent être joués. Il gagna la rencontre 7-1, devenant le premier logiciel à battre un champion du monde dans un jeu de tablier. L’adversaire étant généralement maître de tenir compte ou non de la fausse case, il lui est loisible de laisser le joueur fautif se reprendre, mais s’il veut appliquer le règlement à la lettre, il ne peut y avoir de contestation. Une exception à cette règle faisait qu’un joueur ayant réussi son jan de retour pouvait le conserver en sortant ses dames surnuméraires si elle portaient précisément sur la bande des talons. Schädler, Dunn-Vaturi, Ulrich, Anne-Elizabeth. Le jeu de trictrac était associé à l’argent et le gain du tour se chiffrait en un certain nombre de fois le montant de l’enjeu convenu au départ entre les joueurs et il n’y avait pas de renvi. Le backgammon a été largement étudié par des informaticiens. Jan de récompense regroupe deux manières de marquer des points : Jan qui ne peut regroupe deux manières de faire marquer des points à l’adversaire : Dans ce tout dernier cas, le joueur n’est pas en mesure de jouer une ou deux dames. December 4, 2004. Les coups simples s’annoncent le nombre le plus fort en premier comme « 6 et 4 Â» ou « 3 et As Â» (le 1 se dit toujours As). Cependant la description du positionnement des pions dans l'autre compartiment étant conforme à l'illustration, un doute peut subsister. Si un dé se cassait en deux et qu’un seul morceau laissait apparaître ses points, le coup était bon[38]. L’expression fausse case est utilisée pour signifier qu’une dame a été déplacée illégalement. — Cours complet de trictrac, Guillaume, Paris, 1818, p. 153-154. Il en existe cinq : Le tablier est composé de quatre quadrants de six flèches. Par exemple, si les dés affichent 5 et 6, mais qu'il n'y a aucun pion sur la case 6, bien que deux pions restent sur la case 5, alors le 6 et le 5 peuvent être utilisés pour sortir les deux pions de la case 5. Après la chute de Napoléon Bonaparte, avec la restauration de la monarchie, les familles d’émigrés royalistes reviennent en France, et Lepeintre en 1818, dans son traité intitulé Cours complet de trictrac, avec un abrégé du gammon, du jacquet et du garanguet[18], fait un état de la situation concernant le jeu de trictrac : « Ignoré de la classe grossière, il suppose, dans les personnes qui le jouent, du savoir-vivre et de l’habitude du monde, à l’exception d’un très petit nombre de joueurs de profession qui passent leur vie dans les cafés ou les tripots. Le joueur perdant le jeton témoin est dit débredouillé. — Le Jeu du trictrac rendu facile, Ledoyen, Paris, 1852, t. 1, p. 2. Le jeu arrière est généralement envisagé uniquement comme tentative de sauvetage d'une situation désespérée dans le cas où un joueur se trouve très en retard par rapport à l'autre; utiliser le jeu arrière comme stratégie initiale est habituellement voué à l'échec. 1935). Un des auteurs en avait déjà fait la constatation en 1818[5] : « Il est constant qu’il y a cent cinquante ans qu’on le joue comme on le fait à présent, sans que ses règles aient subi de variations importantes. Ils apportent des précisions, une vision du jeu et un vocabulaire de leur époque. Il n’y a qu’un seul moyen de conserver un plein qui rapporte au joueur : Comme toujours, les points doivent être marqués avant de toucher les dames sous peine d’école. L'acclimatation des jeux de tables se fait assez difficilement. Quand un joueur réussit à marquer en une ou plusieurs fois douze points en partant du talon, sans que, dans le même temps, son adversaire n’en marque un seul, il n’avance pas d’un trou mais de deux. ». LibriVox is a hope, an experiment, and a question: can the net harness a bunch of volunteers to help bring books in the public domain to life through podcasting? Pour réduire la durée d'une rencontre et renforcer le côté stratégique du jeu, un dé doubleur peut être utilisé. Aujourd’hui le plus connu d'entre eux, le backgammon n'est pourtant qu'un exemple parmi la nombreuse famille des jeux de tables. Les règles d’occupation des coins de repos et celles du passage des dames au jeu de retour limitent aussi le déplacement des dames. Il peut aussi être posé sur une case occupé par un seul pion adverse – ce pion est appelé un « blot ». En effet ce beau jeu a tant de noblesse et de distinction, que nous voyons qu’il est plus à la mode que jamais. Tant qu’il n’est pas interrompu par le gain d’une partie par son adversaire, il conserve le pavillon et s’il réussit à terminer le tour avec, il gagne en grande bredouille. L’enfilade est le grand coup recherché au trictrac. Ces logiciels ne se contentent pas de jouer au backgammon, mais incluent des outils d'analyse des parties et des présentations par ordre d'intérêt des différentes possibilités de déplacement des dames sur un coup de dés donné. ». Les recherches basées sur les réseaux artificiels de neurones ont abouti à la génération de trois logiciels commerciaux modernes, Jellyfish, Snowie et eXtreme Gammon[12], ainsi qu'au partagiciel BGBlitz et au logiciel libre GNU Backgammon. Le mot table était utilisé à l’origine pour désigner une dame du jeu[28]. Malgré le lien de parenté évident entre les deux jeux, aucune source ne permet d’affirmer que le tic-tac est le précurseur du trictrac ni qu’il en est une régression. Elle consiste à raconter l’histoire d’un jeune homme du nom de Kermadeuc qui pour obtenir la main de celle qu’il aime apprend d’un vieil ermite à jouer savamment au trictrac, jeu préféré de la mère de la jeune fille. Le but du jeu n’est pas de sortir ses dames le plus rapidement possible, contrairement au jacquet ou au backgammon, mais de marquer un maximum de points. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il s’agit ainsi d’un jeu très rapide, quelques minutes à un quart d’heure de temps de jeu, favorisant les paris et les renvis[10]. Une fois les points marqués, les deux joueurs remettent les dames aux talons mais gardent celles qui sont de leur côté. Si un joueur obtient un double – les deux dés affichent le même nombre de points –, il doit jouer chaque dé deux fois. ». Il prit enfin son coin dans le champ du repos. Dans ce cas, l'adversaire ne pouvant pas rentrer dans le tablier rapidement, le joueur peut aisément pratiquer un jeu de course qui l'amène le plus souvent à gagner la partie, et même par gammon. Ordinaire : si un joueur a sorti au moins un de ses pions quand l'adversaire a sorti tous les siens, il a perdu de manière ordinaire. Depuis cette date, seulement des modifications mineures ont été apportées et les règles ont connu une grande stabilité comme en attestent les différents traités de la bibliographie. Berliner constata cependant que la victoire était due en grande partie à la chance du fait d'un plus grand nombre de résultats favorables obtenus par le logiciel. Il est strictement interdit de se mettre en situation de ne jouer qu'un seul dé alors qu'il existe une solution pour jouer les deux. Le coin de repos d’un joueur correspond à sa flèche no 11. Les deux groupes de 12 cases sont considérés comme connectés par une de leurs extrémités, l'ensemble constituant ainsi une piste en forme de fer à cheval d'une longueur de 24 cases. La dernière modification de cette page a été faite le 5 octobre 2020 à 11:02. Par contre plus le match s'étale sur un grand nombre de parties, plus l'écart se creusera en faveur du joueur le plus fort. Au nombre de deux, ils reprennent largement le travail fait par un ou plusieurs de leurs prédécesseurs. Lelasseux-Lafosse, polytechnicien et auteur du dernier traité d’importance du XIXe siècle, en 1852, cite les deux hypothèses précédemment avancées sans prendre parti : « Beaucoup de personnes pensent que le trictrac tire son nom du bruit que font les dés, les dames et les cornets ; d’autres disent que ce nom vient de deux mots grecs qui signifient trois fois difficile. […] Quant à l’antiquité du jeu de tricque-trac, je ne la saurais dire, j’avoue mon ignorance, et n’ai pas peur d’être blâmé, bien sais-je qu’on s’amusera plus aujourd’hui de rechercher les titres et mouvements de la vraie noblesse, que non pas ceux de l’antiquité de ce jeu, qui vieil ou nouveau, français ou étranger doit être tenu pour le plus excellent de tous les jeux des bonnes compagnie.

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