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“Le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” est la formule célèbre d’Abraham Lincoln pour définir la démocratie. Cette opposition doit pouvoir mettre en œuvre les décisions parce que l’opposition est toujours majoritaire. Une réflexion sur ses nouvelles formes passe naturellement par l’examen de la place des citoyens dans l’organisation et la direction des affaires publiques. La démocratie et la démocratie islamique dans l’optique du Guide suprême Tout ce qui dans le monde, est appelé démocratie ou gouvernement du peuple, entre dans un cadre précis. En effet la question est de savoir si le peuple est toujours souverain (I) ou si il ne s’agit que d’une impression (II). Dans les démocraties contemporaines, le peuple attribue aux représentants le rôle d'établir les lois. Noam Chomsky, L'An 501, la conquête continue, 1993. Ca oppose de nouveau cette fonction avec aujourd’hui. Cette pluralité montre à quel point la place du peuple dans la démocratie a évolué au cours du temps. Il y a eu beaucoup de retour en arrière avec une répétition des. Chaque citoyen détient une part de souveraineté. En revanche ils vont donner des ordres pour que les soldats partent en guerre. Le veto populaire B. URL : https://laviedesidees.fr/Peuple-et-democratie.html. Le rôle du public consiste à suivre les ordres, non à s'y ingérer. Périclès était un homme d'état de la Grèce antique né vers 495 avant notre ère et mort en 429, 66 ans plus tard. La démocratie n’est réelle que dans cette tension qu’elle instaure entre la puissance effective du peuple et les moyens institutionnels qui permettent la revendication de ses droits. Leur multiplication rend donc le peuple national non seulement inassignable mais en perte de puissance politique. Fais-en une liste avec ta classe. La première illusion, en cultivant la définition de la démocratie comme le pouvoir du peuple, crée le mythe de l’autogouvernement selon lequel le peuple s’émanciperait enfin du règne de la domination et de la sphère oppressive du pouvoir. La démocratie dans le sens où l'entend le pouvoir ne laisse quant à elle aucune place à l'ingérence du peuple dans la structure totalitaire de l'économie dirigée par le monde des affaires, avec tout ce qui en découle dans les autres domaines de l'existence. C’est donc le principe de souveraineté et d’égalité par le peuple, et pour le peuple. L’opposition a une partie centrale dans le contre pouvoir. La démocratie, le pouvoir et la rue REVOLUTION - Si "la rue" commence à gronder, il arrive que le peuple se soulève. Le point de départ de cette histoire se trouve chez Hobbes. A ce moment la démocratie est entendue sous le sens de s’asseoir et de délibérer ensemble. Comme Pierre Claste revient d’une guerre victorieuse, c’est un chef militaire prestigieux. Après la période révolutionnaire, Huntington identifiait trois autres moments, qui, à chaque fois, contribuaient aussi à redéfinir la pratique démocratique du pays. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. La démocratie ne peut pas signifier seulement la garantie des droits individuels. La révolution médiatique et le débat public - Les nouveaux médias représentent-ils une menace ou un progrès pour la presse en régime démocratique ? Mais dans la 5ème république le pouvoir est partagé entre le législatif et l’exécutif afin d’éviter une tyrannie. Le Président n ‘est pas responsable devant les parlements, mais il est faut de dire qu’il y a une dérive autoritaire on confiscatoire car il y a le rôle du peuple. Le référendum législatif en France : article 11 de la Constitution de 1958 1. Ce qui est donc illusoire c’est de maintenir une représentation du peuple qui n’a eu d’efficacité politique qu’à un certain moment de l’histoire. Loin d’être un régime dans lequel le peuple en personne gouverne, la démocratie n’est qu’un certain aménagement de l’asymétrie entre gouvernants et gouvernés, asymétrie propre à tout pouvoir. Ainsi la prise en compte de la nécessité des médiations politiques pour donner forme et vie réelle au pouvoir du peuple produit le problème même de la démocratie. Comme, selon son exemple, certains peuples d’Amérique : les autochtones. Seul le cadre territorial permet l’exercice de la citoyenneté. 3 - Notre époque est caractérisée par l’existence de pouvoirs supranationaux. Prêter attention à cette double dynamique aurait alors permis de problématiser l’exigence démocratique de la participation et de la représentation politiques. CHAPITRE 1 – Penser la démocratie : démocratie directe et démocratie représentative « Démocratie » est le nom de l’organisation politique fondée sur le gouvernement direct du peuple (demos en grec) née à Athènes au Ve siècle av. L’auteur fait bien allusion « aux nouvelles scènes de l’inventivité citoyenne » (p. 181), mais on aurait aimé qu’elle définisse aussi la nouvelle forme des institutions politiques que « ces nouvelles scènes » demandent. Ce titre ne peut se comprendre qu’en replaçant la démocratie dans son histoire : elle est avant tout un processus de démocratisation reposant sur l’invention de droits et sur leur extension. Cette capacité de revendication est liée à une autre faculté : celle de s’abstraire des appartenances communautaires. 3C, Le Peuple Dans Mangeront-ils De Victor Hugo. La démocratie correspond ainsi à l’espace politique qui permet non seulement cet arrachement aux tutelles, mais aussi la revendication de nouveaux droits. La démocratie est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. Cette question est l’épreuve à laquelle la démocratie semble aujourd’hui confrontée. Pour ce faire il n’est pas nécessaire de scruter le ciel intelligible du politique pour tenter de saisir une nouvelle Idée du citoyen mais d’être sensible à l’histoire réelle de la démocratie. Pour analyser la démocratie, on ne peut pas se dispenser de déterminer les principales formes de collectifs qui se créent dans la société comme la foule, le public, les groupes, la multitude, les classes sociales, etc. (p. 8). Le lieu de réunion est l'espace de plein air, clos par un mur. Pour l’auteur cette illusion est bien un mythe qui n’a jamais correspondu à la réalité de la démocratie. Les chemins de la démocratie : le pouvoir du peuple. L’intérêt de cette critique est de nous « libérer de l’utopie d’un démos unitaire » (p. 196) et de proposer une détermination de la citoyenneté correspondant à la mondialisation, qui a pour effet de multiplier les pouvoirs avec lesquels les citoyens entrent en relation. Les premiers ministres, les chefs d’Etats (La Reine d’Angleterre par exemple), ne font pas la guerre. 2 Le mot de démocratie signifie simplement que le peuple régit le peuple à coups de trique dans l'intérêt du peuple. 6, p. 260 op. La naissance du mot démocratie dans l’esprit général est la version qui est rependue : la démocratie naitrait donc à Athènes, dans les ans 200 /300 avant Jésus Christ. Pour sortir de ces impasses, il faut dénationaliser la citoyenneté, la déterritorialiser. C’était des chefs en parti militaire et civil, mais les chefs n’avaient aucun pouvoir et ne donnaient pas d’ordre mais ils s’assurent que la communauté va bien. Édith Fuchs Publié le 15/10/2012 Notre expérience concrète de la démocratie, loin de confirmer la définition de la démocratie comme autogouvernement, l’invalide : nous, le peuple, nous ne gouvernons pas, nous consentons à déléguer notre pouvoir à des représentants. La révolution de 411 est l’un des épisodes les plus complexes, mais aussi les plus révélateurs de l’histoire d’Athènes au ve siècle. Norbert Lenoir, le 5 janvier 2012, Norbert Lenoir, « Peuple et démocratie », Utilise le dictionnaire pour trouver d’autres mots qui commencent par « démo- ». On en connaît les circonstances et le déroulement, ou du moins les grandes lignes de ce déroulement, grâce d’une part au récit de Thucydide, d’autre part à l’analyse d’Aristote dans l’Athenaiôn Politeia1. 1 La démocratie, au sens étymologique du mot, désigne le gouvernement par le peuple. La démocratie se saisit aussi dans la tension qu’elle instaure : entre le pouvoir constituant du peuple et son organisation dans des pouvoirs constitués. Celle-ci est à la fois ce moment où « le peuple politique n’a pas d’autre choix que de se couler dans la structure territoriale du pouvoir étatique » (p. 96) et celui où l’individu se définit, à travers la Déclaration des droits de l’homme, comme le porteur d’un droit à la revendication de nouveaux droits politiques contenant en eux la potentialité de dépasser la structure étatique. C’est la solidarité de ce double mouvement d’arrachement à des conditions liberticides et d’ouverture à la revendication de droits favorables à l’égalité et la liberté qui explique la dynamique de démocratisation. Dire cela, c’est refuser de concevoir la démocratie comme une grande notion éternelle qui actualiserait son concept des Grecs jusqu’à nos jours. Cette radicalité fait reposer le droit sur cette logique de l’égalité : pas seulement celle de l’égalité des droits mais aussi celle du droit d’accéder à tous les lieux de la décision politique. Le rôle de l'opposition est essentiel dans une démocratie. Ce bel ouvrage nous livre donc une réflexion stimulante sur la démocratie et sur son histoire. L'Ecclésia se réunit sur la colline de la Pnyx, proche de l'Acropole. Cette tribune a un autel pour les sacrifices en l'honneur de Zeus. Elle indique clairement que dans un régime démocratique, le peuple (démos) est l'unique titulaire du pouvoir (Kratos) qu'il exerce par le gouvernement. Son efficacité discutée peut continuer à l’être. Mais aujourd’hui il peut être considéré que le peuple exerce encore le pouvoir de manière directe mais en élisant des représentants. Il faut alors moins penser le droit dans une logique de l’appartenance que dans celle de l’émancipation et de la revendication du droit à avoir des droits. Le droit subjectif repose sur un processus d’individualisation qui manifeste une capacité à avoir et à revendiquer des prétentions juridiques. Ainsi, si face aux nouveaux lieux et stratégies des pouvoirs économique et politique, il est nécessaire de dénationaliser la citoyenneté, n’est-il pas également nécessaire de revisiter le concept de représentation politique pour le problématiser à partir d’une participation citoyenne de plus en plus revendiquée ? Abraham Lincoln. Dans la conception rousseauiste absolue, la souveraineté du peuple implique même la prise de décision par le peuple. 1 « De lui-même le peuple veut toujours le bien, mais de lui-même il ne le voit pas toujours » (Rousseau, Du Contrat social, Livre II, chap. Mais le recours au peuple n’est pas considéré comme une évidence. Épisode 4/4. La démocratie n’est pas le gouvernement du peuple par le peuple, mais un processus permanent de conquête de nouveaux droits. Elle ne doit pas être non plus un idéal politique, celui d’une société enfin transparente à elle-même et vidée de tout rapport de pouvoir, vers lequel il faudrait tendre. En 1863 déjà, Abraham Lincoln, président des États-Unis, déclarait que la démocratie est « le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ». Mais dans ce cas la, cette démocratie a existé avant Athènes. Cette tension se trouve bien dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen car celle-ci se réfère d’une part aux droits du citoyen, qui n’ont d’existence que dans un cadre national, et d’autre part aux droits de l’homme, qui dépassent la nation puisqu’ils appartiennent à l’humanité même. La démocratie conçue comme autogouvernement n’a jamais existé. Oscar Wilde. Le champ d'application du référendum dans la Constitution du 24 octobre 1958 3. Le surgissement du peuple politique correspond à son inclusion dans le cadre de la structure du pouvoir étatique. Débat. • indirecte: régime dans lequel le rôle du peuple se borne à élire des représentants, la démocratie représentative; • semi-directe : ( ce que nous avons ) variété de la démocratie indirecte dans laquelle le peuple est cependant appelé à statuer lui-même sur certaines … Trois inconvénients majeurs caractérisent cette détermination. Nous sommes donc en présence d’une tension entre l’universel et le particulier où, si « les droits de l’homme sont universels, les droits du citoyen sont toujours conditionnés par l’appartenance nationale » (p. 99). Pourtant la définition même de la démocratie implique le gouvernement du peuple par lui-même et pour lui-même, principe posé par l’article 2 de la Constitution de la Ve République, promulguée en 1958. On concentre alors la définition de la démocratie sur ce seul moment constituant du politique qui serait viscéralement incompatible avec toutes les formes d’institutionnalisation du pouvoir. L'initiative populaire 2. Avant, c’était bien les citoyens athéniens qui partaient en guerre. Sauf que face, Uniquement disponible sur LaDissertation.com, Corpus de textes offrant différentes visions du peuple: Hugo, Flaubert, Zola, Le Petit Père Des PeupLes Histoire De L'Art, La Souverainete Nationale Appartient Au Peuple, La Citoyenneté Romaine Sous L'empire Au 1er Et 2ème Siècle : Un Moyen D'intégration Des Peuples Conquis, La démocratie: la souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du referendun art. Ces qualités et conditions ne sont pas à exiger d'un Commissaire du gouvernement, fonctionnaire de l'Exécutif au sein de l'appareil judiciaire. Le peuple c’est un tiers de la nation, car la nation c’est ceux qui ont vécus, ceux qui vivent et ceux qui vivront. L'orateur dispose d'une tribune à laquelle il accède en gravissant quelques marches. C’était une démocratie directe, c’est à dire qu’on peut aller à l’assemblée si on est un homme, de parent Grecs. ISSN : 2105-3030. L’histoire du sujet, souligne à juste titre l’auteur, privilégie beaucoup trop la métaphysique au détriment de la politique. Dans le contexte d’une démocratie représentative, si la volonté du peuple est respectée dans ce cas c’est une souveraineté légitime. Ou plutôt le sujet n’est moderne que parce qu’il devient un acteur historique d’un processus particulier de subjectivation : celui de s’arracher à ce qui le cantonne à des appartenances limitatives. 24Marthe Stéfanini a dit que nous avions été mesurés.Je voudrais insister surtout sur le fait que nous avons cherché à être conséquents. Le peuple pourrait ainsi proposer mais non élaborer, impulser mais non amender, ratifier mais non bloquer. Mais il y a, d’autre part, l’instance institutionnelle qui est interpellée par les citoyens pour la reconnaissance de leurs nouveaux droits. Aperçu historique 2. Le rôle du public consiste à suivre les ordres, non à s'y ingérer. La démocratie n’est donc pas un régime qui aurait le don exceptionnel d’échapper au pouvoir et à la domination. C’est lui qui promeut le sujet de droit à travers sa distinction entre droit et loi qui, nous dit l’auteur, « anticipe la différence entre droit subjectif et droit objectif » (p. 39). Et si le rejet du populisme n’était qu’une forme de rejet de la politique tout court ? Oui on pourrait le craindre. L'empreinte qu'il a laissée sur le monde dépasse allègrement l'iconique Acropole qui aujourd'hui encore façonne la silhouette de la ville d'Athènes. Il reste que son utilisation du droit peut poser un problème. Cette tension est apparue pendant la Révolution française. Par Tounsya76  •  4 Décembre 2016  •  Dissertation  •  4 004 Mots (17 Pages)  •  1 861 Vues, « La démocratie c’est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple », cette citation de Abraham Lincoln montre que le peuple est sujet mais aussi créateur de la démocratie, elle émane, Notre sujet est très vaste, il peut remonter au plus ancien régime qui a existé en France comme il peut nous concerner encore aujourd’hui. Le terme « peuple » a trois sens. Les premières démocraties ont vu le jour à Athènes et dans d’autres villes grecques, il y a environ 2500 ans. Animateurs du débat politique, ils contribuent aussi à structurer l’opinion publique. Au XIXe siècle, lorsque se pose à nouveau la question de la place du peuple dans le C’est une « longue histoire » d’après Francis Dupuis-Déri, professeur de sciences politiques qui s’est intéressé au sens du mot démocratie. Dans un texte paru en 1982, et repris dans le volume Le Temps présent. Ainsi, il y a un parallèle à relever entre ces deux dynamiques : s’il ne peut exister de démocratie sans une logique constante de démocratisation, il n’y a de sujet politique que dans cette subjectivation permanente par laquelle l’individu devient citoyen en revendiquant ses droits. ... C’est dans la cité d’Athènes, dans la Grèce antique, au 5e siècle avant notre ère, que la démocratie a pris ses racines. Pour penser la nature de la démocratie, il faut bien plutôt s’interroger sur les relations que les individus peuvent entretenir avec le pouvoir. La démocratie n’existe donc que dans des mouvements de subjectivation au sein desquels des groupes sociaux se forment pour politiser l’ensemble de la société. Ils sont donc très influents, ils sont écoutés. cit.) Son rôle est de veiller à ce que cette prépondérance ne dérive pas en dictature. C’est ce que l’ouvrage de C. Colliot-Thélène n’évoque pas : si le collectif politique formé par le peuple tend à s’essouffler, quelle est alors la nouvelle forme de collectif pouvant augmenter la puissance de politisation des citoyens ? C. Colliot-Thélène nous propose ainsi de revisiter le concept de peuple en tenant compte de cette tension, inhérente à l’histoire de la démocratie et du droit, entre d’une part la territorialisation du peuple et du citoyen, et d’autre part leur dénationalisation. Il n'y a pas de siège. 1 - Cette définition inclusive de la citoyenneté présuppose l’exclusion des non citoyens de la vie politique. Il faut d’autres corps, d’autres endroits pour donner un contre pouvoir, sinon le pouvoir sera abusé. Le premier fut celui de la démocratie Jacksonienne, entre 1828 et 1836, quand Andrew Jackson, le fondateur du Parti démocrate actuel, fut élu à la présidence. C. Colliot-Thélène montre que la constitution de ce processus crée une tension entre deux sujets politiques : le peuple comme sujet national et l’individu comme sujet de droit, compris comme pouvoir d’arrachement à toute appartenance. Philosophie. Ces questions n’enlèvent rien à la haute tenue philosophique de cet ouvrage qui est une aide précieuse pour tous ceux qui s’intéressent l’histoire de la démocratie. La monarchie espagnole perçoit de l'État environ 10 millions d'euros par an. J.-C. 2 Dans ce contexte, on peut se demander si la présence du peuple dans la démocratie garantie son pouvoir, ou bien si celle ci ne le garantie pas toujours. L’insuffisance parlementaire : une institution ou des hommes faibles ? Il y a, d’une part, le sujet qui interpelle le pouvoir au nom de ses droits. Ils légitiment et stabilisent le régime démocratique, en le faisant fonctionner. C’est l’hypothèse que défend Ernesto Laclau,... Sortie de confinement, ou la somme de tous les dangers, La démocratie représentative est-elle réellement démocratique, Lettre aux professeurs d’histoire-géographie. En ce qui concerne Athènes il faut connaitre l’origine du mot démocratie à cette époque pour comprendre ainsi comment ce système en est descendu. Or le concept moderne de sujet se structure peut-être moins à partir d’une conception métaphysique de la subjectivité qu’à partir de la notion juridique de la personne. C’est aussi au nom de cette radicalité que la notion d’un peuple national peut être subvertie : l’égalité politique signifie l’égalité de pouvoir dans la prise de décision, quel que soit le lieu institutionnel, national ou pas. Nous vous répondrons dans les meilleurs délais. La participation du peuple dans le choix de ses représentants, telle que consacrée par la Constitution de 1987, est un élément fondamental dans le caractère démocratique des pouvoirs. Découvre, à travers trois questions, le rôle d’un média dans une démocratie. La démocratie participative n’est pas seulement un concept réactif, qui se construirait contre les limites de la représentation, mais elle incarne une certaine dimension de la radicalité du droit démocratique. À propos de : Philip Pettit, On the People’s Terms. Cette puissance de l’interpellation démocratique a donc une double face. Le rôle du peuple dans les institutions de la Ve République Le peuple n'a jamais exercé le pouvoir et ne l'exercera jamais selon Olivier Duhamel. Dans ce contexte, on peut se demander si la présence du peuple dans la démocratie garantie son pouvoir, ou bien si celle ci ne le garantie pas toujours. Pour l’auteur, ces deux illusions ne possèdent pas le même statut philosophique ni historique. Le mot « démocratie » vient du grec demos (peuple) et kratos (loi). C’est une complémentarité critiquée, mais il y a un équilibre critiqué : La prépondérance présidentielle, dérive autoritaire ou confiscatoire ? 22Tout cet accroissement du rôle du peuple qui était prévu dans le rapport a l’air complètement oublié.Les élus, une fois qu’ils sont élus, ont toujours un peu peur de cela. Mais au cœur de la démocratie il y a donc des sujets dont émane la démocratie mais qui agit sur eux mêmes. Abonnez-vous gratuitement à notre newsletter hebdomadaire : La république au secours de la démocratie. La deuxième illusion n’est pas un mythe car elle appartient bien à l’histoire réelle de la démocratie ; mais ses effets politiques s’essoufflent au contact de la mondialisation qui modifie les lieux et les stratégies de pouvoir. C’est ce que l’ouvrage de C. Colliot-Thélène souligne, montrant la tension qui traverse l’histoire de la démocratie, entre l’émancipation de l’individu et l’appartenance à un corps politique. On peut effectivement affirmer que le pouvoir constituant du peuple doit rester pur, à distance de toutes médiations et institutions car ces intermédiaires ne peuvent être que des dégénérescences abâtardies de la puissance du peuple. En effet celui-ci doit aussi se comprendre dans une dynamique de l’interpellation. Ces pouvoirs ont pour effet de restreindre la puissance du peuple, alors cantonnée aux limites du territoire national. Ce devenir sujet est donc bien celui de la liberté comme arrachement aux tutelles spirituelles ou politiques. À partir d'une analyse du rôle politique de la presse, qui contribue au droit de chacun à gouverner, Charles Girard s'interroge sur le renouvellement du métier de journaliste et sur les modes de délibération démocratique. , 5 janvier 2012. Derrière ce concept d’autogouvernement, C. Colliot-Thèlène critique donc cette illusion qui consiste à croire que la démocratie est un type tout à fait exceptionnel de régime politique car il serait le seul capable de dissoudre définitivement le pouvoir dans une participation pleine des citoyens aux décisions législatives. II) La participation directe du peuple A. Une présentation générale 1. Cette définition propose une détermination fermée de la citoyenneté : c’est l’appartenance à la nation qui en décide. La France a commencé avec un pouvoir inexistant au peuple, avec ensuite un pouvoir limité et aujourd’hui nous vivons en totale démocratie représentative. Cette détermination pose le rapport entre les citoyens, auteurs de l’interpellation et les institutions politiques, sociales, juridiques qui sont interpellées. Mais il va chercher à convaincre ses guerriers de repartir en guerre, il en convainc trois seulement. Il y a donc environ 6000 personnes qui délibèrent et prennent des décisions sans représentants ni dirigeants. À propos de : C. Colliot-Thélène, La Démocratie sans « Demos », PUF. Et enfin, le peuple peut désigner l’ensemble des citoyens de condition modeste ou humble, par opposition aux groupes ou classes privilégiées par la naissance (Noblesse), par la fortune, la culture, l’éducation. 21 Didier Maus. L’histoire qui raconte que la démocratie serait née à Athènes, serait donc fausse. Mais en faisant de l’institué une nécessaire pétrification du pouvoir du peuple, la démocratie n’est qu’une irruption politique sans durée. Si vous souhaitez critiquer ou développer cet article, vous êtes invité à proposer un texte au comité de rédaction (redaction chez laviedesidees.fr).

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