Get up, get up, you lazy lump, get into your working clothes !

"Diantre" se dit le lecteur régulier de ces pages (car oui, le lecteur régulier de ces pages pratique un langage des plus châtiés). "Déjà 3 mois que nous n'avons plus rien à nous mettre sous la dent, hormis quelques maigres photos sur Instagram ! Mais que se passe-t-il ? Foodtales serait-il mort et enterré ?"

"Que non pas !" s'exclame votre serviteur. Mais encore ? Pour faire court et vous épargner certains détails inintéressants pour toute autre personne que moi, sachez simplement que mon attention fut détournée par quantité de facteurs, aussi variés qu'incontrôlables. Nouvelles rencontres, vacances, projets artistiques et festifs, autant de (bonnes) raisons qui m'ont tenu éloigné de mon clavier. Mais quoiqu'il en soit, ma motivation à faire vivre ce blog reste intacte.

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Senzanome *

NdlR: Si vous vous intéressez à l'actualité gastronomique, vous n'aurez certainement pas loupé le déménagement du Senzanome, l'un des grands ambassadeurs de la cuisine italienne au sein de notre chère capitale. Initialement prévu pour octobre 2014, l’événement fut reporté à de multiples reprises, jusqu'à prendre des allures de Vaporware culinaire et au grand dam des fines bouches d'ici et d'ailleurs. Désespoir qui s'est depuis mué en réjouissance, puisque Nadia et Giovanni Bruno ont inauguré en juillet dernier leurs nouveaux quartiers, pile en face du Petit Sablon: l'occasion rêvée pour publier cet article, écrit il y a quelques mois, à l'époque où le duo sus-nommé officiait encore à Saint-Josse. Si ce déménagement change quelque peu la donne, gageons qu'il n'aura eu que des effets positifs sur cette très belle table (hypothèse que nous ne manquerons probablement pas d'aller vérifier dans les mois qui viennent).

 

 Une table qui a su se faire un nom 

Senzanome *Dans la vie, on a parfois des moments creux. De ceux où l'on a l'impression que rien ne va, que malgré tous nos efforts pour surnager dans l'océan de nos souçis, on est systématiquement repoussé dans les abysses par une paire de combat-shoes pointure 172. Et pourtant, même durant ces périodes, il y a parfois, de loin en loin, un rayon de soleil complètement inattendu, juste une manière pour le hasard de vous rappeler que la vie est faite de hauts et de bas, et qu'à chaque claque succède un petit ou un grand bonheur. Facétieuse providence donc, qui m'envoya un soir un coup de fil de Thomas, un ami perdu de vue depuis un moment, et désireux de m'inviter à dîner pour discuter affaires. En soi, c'est déjà cool. Connaissant mon amour de la bonne chère, le dit ami me propose - cerise sur le clafoutis - de choisir moi-même l'adresse de nos retrouvailles: j'accepte évidemment de bonne grâce et m'enquiers fissa de ce qu'il a envie de manger: "rien de trop exotique, mais j'aime assez la cuisine française ou italienne". Tranquillou, je lui propose donc quelques adresses de petits restos transalpins bien notés. Réponse: "non mais tu peux taper un peu plus haut dans le budget, on peut se faire plaisir". Tutto bene, c'est le genre de truc qu'il faut rarement me répéter.

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Wokup

 

 Wok(e) up call 

L'autre soir, alors que je déambulais dans le quartier de la Grand-Place dans l'attente de bibitives retrouvailles, je me suis dit qu'il serait pas complètement con d'aller manger un truc. Décidément pas tenté par un énième durum-shoarma-andalouse-tousalat'chef (même si le libanais l'Express, tout proche, parvient souvent à obtenir mes faveurs), je me dis que je me taperais bien un petit asiat' vite fait, histoire d'allier l'agréable à l'utile.

IMG_20150629_212240Quelques mètres plus loin, j'avise sur un coin un snack d'obédience extrême-orientale, à base de jeux de mots, de meubles bichromes, et de menus rétroéclairés sur les murs. Bon, me dis-je, on est à l'orée de l'Ilôt Sacré, et qui dit Ilôt Sacré dit gros piège à touristes. Ce sera certainement pas du haut niveau, mais ça a l'air propre, pas trop cher, et surtout, c'est bien situé pour la suite de mon programme. All right, let's see.

Personnel anglophone only, why not: vu le quartier, c'est à peine étonnant. Un menu fourni mais pas trop, sans grande originalité. Quelques plats de nouilles à composer soi-même, en piochant entre aliment principal et sauces. C'est pile ce à quoi je m'attendais, donc poursuivons: ce seront 6 gyozas et un bol de nouilles au bœuf, sauce au poivre noir, option Udon en sus. Pour rincer tout ça, une bête Hoegaarden.

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